(Introduit par l’accord n°106 du 24 février 2017)

L’article 41 de la convention nationale du 17 janvier 1952 n’est pas applicable aux cadres.

Le salarié cadre comptant au moins un an d’ancienneté bénéficie d’une prime annuelle qui est calculée au prorata de son temps de travail effectif au cours d’une période de référence déterminée pour l’établissement; le temps de travail pris en considération comprend les périodes qui lui sont assimilées pour le calcul de la durée du congé payé.

Cette allocation ne fait pas partie de la rémunération totale retenue pour le calcul de l’indemnité de congé payé. A concurrence de son montant, elle ne se cumule pas avec toutes autres primes, participations (à l’exclusion de la participation résultant de la loi du 27 décembre 1973 portant modification des ordonnances 59-126, 67-693, 67-694) ou allocations, de caractère annuel et non aléatoire, quelle qu’en soit la dénomination existant déjà sur le plan de l’établissement, ou réintégrée antérieurement dans les salaires ; elle s’imputerait sur tout avantage de même nature pouvant résulter de dispositions légales réglementaires ou conventionnelles susceptibles d’intervenir ultérieurement.

Cette allocation peut être versée en une ou plusieurs fois. Ses modalités d’application dans l’établissement, et notamment la détermination de la période de référence, ainsi que la ou les dates de versement, sont fixées en accord avec les représentants du personnel.

En cas de départ en cours d’année, quel qu’en soit le motif, le salarié reçoit la fraction de prime qui lui est acquise à la date de cessation d’effet du contrat.

Cette allocation annuelle est égale à 100% de la rémunération mensuelle telle que définie à l’article 18 de la présente annexe sans pouvoir être inférieure à 1/12ème de la rémunération annuelle minimal du coefficient correspondant au poste qu’il occupe.

Les avantages prévus par cet article ne pourront être la cause de réduction des avantages acquis antérieurement à sa signature, sans toutefois qu’il puisse y avoir cumul avec des avantages déjà attribués pour le même objet (prime de vacances ou prime de fin d’année).