Les absences motivées par l’incapacité résultant de maladie ou d’accident et notifiées par l’intéressé dans les quarante-huit heures, sauf cas de force majeure, ne constituent pas une cause de rupture du contrat de travail. Ces absences devront être justifiées par certificat médical ou par déclaration à la Sécurité Sociale.
En dehors des absences dues à des accidents de travail et maladies professionnelles ayant eu leur origine dans l’entreprise, l’employeur serait fondé, sous certaines conditions, à rompre le contrat de travail en respectant la procédure de licenciement au cas où l’absence pour la maladie ou l’accident se prolongerait :
- au-delà de six mois pour les salariés dont l’ancienneté est inférieure à cinq ans ;
- au-delà de huit mois pour les salariés dont l’ancienneté dans l’entreprise est comprise entre cinq et dix ans ;
- au-delà de dix mois pour les salariés dont l’ancienneté dans l’entreprise est comprise entre dix et quinze ans ;
- au-delà d’un an pour les salariés dont l’ancienneté est supérieure à quinze ans.
En cas de rupture du contrat de travail à l’expiration des délais prévus ci-dessus, l’intéressé bénéficie de l’indemnité de licenciement instituée à l’article 29 de la présente Convention.
D’autre part, au cas où l’emploi du salarié absent ne pourrait être laissé vacant pendant la durée des délais susvisés et où il s’avérerait impossible de trouver un remplaçant provisoire, l’intéressé serait avisé par lettre recommandée de son remplacement effectif et la rupture du contrat ne deviendrait définitive qu’à l’expiration de la procédure de licenciement.
Toutefois, le salarié ainsi remplacé bénéficie pendant une durée de 2 ans après la fin de son indisponibilité d’une priorité de réembauchage dans la mesure où son ancien emploi ou un emploi similaire correspondant à ses aptitudes, deviendrait disponible.
Le salarié qui désirerait bénéficier de cette priorité devrait en avertir son ancien employeur au moment de la fin de son indisponibilité.
Les absences dues à un cas fortuit et grave dûment constaté et porté dès que possible à la connaissance de l’employeur (tel que, notamment, incendie du domicile, décès, accident, maladie grave du conjoint, d’un ascendant ou d’un descendant …) ne constituent pas, non plus, une cause de rupture du contrat de travail pourvu que la durée de l’absence soit en rapport avec l’événement qui l’a motivée.